Style de vie
Laurence Cadieux

Bonjour! Je m'appelle Laurence Cadieux et je suis spécialiste en communication chez Devolutions. Mon rôle consiste à coordonner la stratégie de contenu et le développement de notre blogue, à gérer le contenu et la communication de notre plateforme pour les membres VIP de la Devolutions Force, et à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires en relations publiques à travers le monde. Je suis titulaire d’un baccalauréat en marketing. Lorsque je ne travaille pas, je chante au sein d'un groupe, et j'aime regarder mes films préférés en boucle. J'aime aussi cuisiner, et pendant la pandémie, je suis devenue une experte du pain : je peux maintenant préparer la plus incroyable tarte à la lime de la planète (si je peux me permettre!). De plus, j'ai découvert tout récemment les LEGO et je ne peux plus faire marche arrière : je suis passionnée! Je suis toujours heureuse de vous aider, et vous pouvez me contacter directement à lcadieux@devolutions.net.

Questions-for-Patrick-100e-Syadminotaur

Entrevue spéciale pour la 100e BD Sysadminotaur avec Patrick Désilets

Il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine – en fait, pour être honnête, c'était en 2012 – un écrivain, artiste et illustrateur très doué du nom de Patrick Désilets a mis au monde Sysadminotaur : une bande dessinée originale créée exclusivement pour la communauté Devolutions. Cette BD jette un regard hilarant sur la vraie vie dans le monde informatique, de l’intégration de nouveaux employés aux noms de postes originaux et, bien sûr, qui peut oublier son œuvre sur la sécurité des mots de passe qui a inspiré un célèbre court-métrage animé.

Nous voici à la fin de 2020 et Patrick vient tout juste de publier la 100e BD SYSADMINOTAUR! Cliquez ici pour découvrir la nouvelle aventure de vos personnages préférés.

Pour célébrer cette étape importante, j'ai récemment discuté avec lui pour en savoir plus sur son parcours et son expérience et pour connaître ses plans pour l’avenir. Mes questions sont en gras, suivies des réponses de Patrick.

Quand et comment as-tu commencé à créer des bandes dessinées?

J'ai commencé à vraiment aimer dessiner vers l'âge de 5 ans. À 10 ans, j'ai autopublié un petit fanzine très rudimentaire. J'ai apporté une pile de pages de bandes dessinées à une imprimerie, je les ai agrafées ensemble et je les ai vendues à ma famille et à des amis à l'école. Les gens me soutenaient, parce que j'étais très jeune pour faire tout ça tout seul. Le premier numéro s'est donc vendu à quelques exemplaires, mais le troisième numéro a carrément été un flop! J’ai donc pris ma retraite à 12 ans.

Quel logiciel ou quelle application utilises-tu pour créer tes bandes dessinées?

Surtout Photoshop, mais je m’intéresse de plus en plus à Clip Studio Paint, qui est conçu pour les bandes dessinées. Le problème, c’est que j’utilise Photoshop depuis tellement longtemps que mes doigts naviguent presque instinctivement dans le logiciel. Tout autre logiciel est improductif en comparaison. Il parait que la courbe d'apprentissage de Clip Studio vaut la peine, alors je vais lui donner une chance, mais il faudra un certain temps avant que je ne l'utilise réellement en production.

J’utilise aussi Adobe Animate et Toonboom Harmony pour l'animation, Autodesk Sketchbook Pro pour les griffonnages, Adobe Illustrator pour les articles promotionnels occasionnels qui nécessitent des illustrations vectorielles et After Effects pour la composition d'animation. J'aime aussi dessiner sur mon téléphone et Infinite Painter est de loin mon application de dessin préférée. C'est similaire à la populaire application iPad Procreate, mais pour Android.

Quelle est la partie la plus difficile de la création d'une bande dessinée?

Écrire des blagues et s’assurer qu’elles restent drôles jusqu'à la fin. Une idée peut être drôle quand on y pense, mais elle ne se traduit pas toujours bien en bande dessinée. Même si on ne parle pas d’une structure de blague typique avec un punchline, il doit toujours y avoir une sorte d'accumulation, de tension, de relâchement et d'imprévisibilité. Il y a toujours une trame narrative à une blague. Beaucoup d'idées finissent par ne jamais être utilisées pour cette raison. Certaines choses sont amusantes dans la vraie vie ou comme anecdote, mais pas dans la fiction ou dans l'écriture.

Et même si vous avez une bonne idée qui fonctionne dans une bande dessinée, il y a des tonnes de petites décisions à prendre dans le processus de création d’un dessin qui peuvent soit rendre la blague plus drôle, soit la tuer complètement. Les réactions, les expressions faciales, le rythme et la mise en scène ont tous un effet sur l'humour et le processus de dessin est assez long. Il est donc facile de perdre la trace de certains de ces détails dans le processus.

Quelle est ta bande dessinée Sysadminotaur préférée?

J'ai quelques favoris pour différentes raisons. Visuellement, les derniers sont plus soignés, mais j'aime particulièrement la #75 Ding et la #60 Le jour des admins système, qui était la première édition spéciale du Sysadmin Day. En termes d'écriture, la #2 Le raccourci est toujours ma préférée!

Quel est « l’Easter Egg » caché dans les BD que tu préfères?

Je pense que personne ne l'a jamais remarqué, mais dans la #76 Les vacances d'un TOC, dans le premier panneau, il y a un petit autocollant Ralph Wiggum sur l'ordinateur portable de Max. La raison pour laquelle je l'aime tellement, c'est parce qu'il met la table pour le dessin de Maurice dans le dernier panneau. Si vous allez la relire, vous entendrez la voix de Ralph, c’est certain. J'ai même dessiné Maurice avec les dents arrondies des Simpson. Ma deuxième préférée est la #94 Une demande spéciale. C'est une bande dessinée sur le 4 mai et Mel a un calendrier Kurasawa.

Comment te sens-tu à l’idée de créer la 100e bande dessinée Sysadminotaur?

Fier et un peu surpris! Sysadminotaur était à l'origine un projet relativement impromptu. Au début d'un projet, c’est facile de se laisser prendre au jeu, de se projeter dans l’avenir et d’avoir des attentes élevées. Dans ce cas-ci, c’était un projet très spontané. On a simplement proposé quelques personnages, quelques situations, un titre inhabituel, et c'était parti. C'était simplement supposé être un petit plus pour les utilisateurs du forum Devolutions. Le style artistique original reflète un peu la spontanéité du projet. Les utilisateurs l'ont aimé et toutes les personnes impliquées l'ont laissé grandir. Je suis très reconnaissant d'avoir cette chance et de pouvoir continuer d’évoluer à travers ce projet.

As-tu fait quelque chose de différent pour la 100e bande dessinée Sysadminotaur?

Je me suis mis un peu plus de pression pour celle-ci, parce que nous voulions que ce soit spécial – pas comme un anniversaire spécial ou quelque chose du genre, mais je voulais trouver un moyen de la différencier. Notre graphiste Stacy a suggéré que ça pourrait se dérouler dans 100 ans et j'ai adoré l'idée. Les griffonnages que je fais à temps perdu tournent souvent autour de la science-fiction et l'épisode 100 était donc une bonne excuse pour se projeter dans cet univers.

Lors de la création d'une nouvelle bande dessinée, je propose toujours plein de blagues différentes et la première idée est rarement la meilleure. Cette fois-ci cependant, je devais aussi penser au cadre, au ton et à quoi ça ressemblerait. Ça a influencé l'écriture. Une bande dessinée qui se déroule dans le futur, ça impliquait inévitablement une influence de la science-fiction, chose que nous avons toujours eue avec nos références à Star Wars et autres. Cette fois-ci cependant, je voulais me sortir de ça et me laisser inspirer par autre chose.

Comment as-tu eu l'idée de la 100e bande dessinée?

En termes de ton et de représentation de l'avenir, les choses peuvent aller dans différentes directions: sombre, pleine d'espoir, élégante, efficace, etc. Et que vous ayez une vision optimiste ou pessimiste, ça peut facilement se transformer en éditorial ou en sermon et ce n’était pas l'intention. Sysadminotaur, c’est un sitcom de bureau, et bien que ce soit un peu caustique parfois, on essaie de le garder léger, assez terre-à-terre. Aussi, le sujet doit s’inscrire dans la culture informatique.

Ça donne une bande dessinée assez régulière, mais dans un cadre différent. Une autre idée que j'avais pour la #100 était de montrer comment Maurice avait trouvé le nom Sysadminotaur, son ancien nom d'utilisateur sur les serveurs de jeu. Mais on va garder l’idée pour plus tard!

Comment vois-tu les 100 prochaines bandes dessinées?

Je me pousse pour que les bandes dessinées soient constamment meilleures. C'est très progressif et en quelque sorte intégré dans mon processus de création. Ce n’est pas un objectif défini – et c’est ce que j’apprécie. Je laisse évoluer mon processus de création. Tous les projets ne le permettent pas. Donc, le plan est de continuer à essayer de faire de mieux en mieux, à chaque étape du processus.

Les visuels se sont beaucoup améliorés avec le temps, mais je pense que la prochaine étape serait d'élargir un peu leur monde en ajoutant des personnages, de la diversité et plus de profondeur aux personnages existants. Aussi, j'aimerais voir plus d'utilisateurs finaux. Par exemple, je pense que Maurice pourrait peut-être faire plus de support technique en personne ou même des visites à domicile.

Vous avez une question pour Patrick?

Vous pouvez demander à Patrick tout ce que vous voulez sur Sysadminotaur ou sur son parcours, son approche, ses outils, etc. Partagez vos commentaires et questions sous le texte. Célébrons les 100 premiers épisodes incroyables de Sysadminotaur! Nous avons très hâte de lire les 100 prochains!

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