Devolutions est fière de dévoiler la deuxième édition de son portrait de la sécurité informatique chez les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises. Nouveauté cette année : Devolutions a réalisé une étude comparative des PME québécoises et de celles du reste du monde, ce qui nous permet de mettre en relief le rapport qu’entretient le Québec avec la cybersécurité.
Un retard à combler, mais des signes encourageants
Cette année encore, les petites et moyennes entreprises (PME) du Québec accusent un retard significatif par rapport aux normes internationales. En effet, les entreprises à l’étranger, en particulier en Europe et aux États-Unis, disposent d’une gamme plus étendue d’outils, de protocoles et de mesures de protection que leurs homologues québécoises. De plus, nous remarquons que la plupart des PME québécoises ne sont pas prêtes à se conformer à la Loi 25, laquelle appelle à une augmentation du budget alloué à la prévention des cyberincidents. Cependant, nous avons observé une légère amélioration en comparant les données de cette année à celles de l’an dernier, indiquant que les entreprises du Québec disposent de plus en plus d’outils pour se protéger. Parmi ces outils, l’authentification à deux facteurs, les gestionnaires de mots de passe et les audits de sécurité fréquents sont les plus couramment utilisés.
Méthodologie
Ce sondage en ligne a été réalisé de mars 2023 à mai 2023 par Devolutions, en partenariat avec l’AQT, professionnels des TI et décideurs provenant de 75 PME québécoises. Le sondage international porte sur la même période et a été mené auprès de 217 PME un peu partout dans le monde.
Quelques chiffres à retenir
- À peine 29 % des entreprises allouent la part recommandée de leur budget TI à la cybersécurité, soit entre 7 et 14 %. Sur le plan international, ce pourcentage s’élève à 51 %.
- À l’international, 78 % des répondants se disent préoccupés par la confidentialité et la sécurité de leurs données. Au Québec, ce pourcentage est de 94 %.
- Seulement 25 % des entreprises québécoises se croient prêtes à répondre aux exigences de la loi 25. Les autres répondants sont en train de se préparer, n’ont pas les informations nécessaires ou ignorent le coût ou le temps requis pour s’y conformer.
- Fait à souligner : seulement 12 % des entreprises québécoises ont une solution de gestion des accès privilégiés (PAM) en place, comparativement à 20 % à l’international.
- Bien que la majorité des répondants dispose d’une équipe (interne ou externe) responsable de la cybersécurité, un répondant sur sept dit n’avoir aucune ressource dédiée à la cybersécurité, ni à l’interne ni à l’externe.
Comment obtenir le rapport
Téléchargez le rapport pour bien saisir la gravité des carences en sécurité informatique qui affectent les entreprises québécoises et pour découvrir les conseils de nos experts qui vous aideront à protéger votre PME.
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