Journée internationale des femmes : découvrez les pionnières des TI

Le 8 mars est la journée internationale des femmes. Célébré pour la première fois en 1991, l’événement, qui a depuis pris une dimension mondiale, sert à souligner les accomplissements sociaux, économiques, culturels et politiques des femmes. Comme l’explique le site Web de l’organisation IWD (de l’anglais International Women’s Day) :

L’IWD ne représente pas un pays, un groupe ou une organisation en particulier. Aucun gouvernement, ONG, organisme de bienfaisance, entreprise, institution d’éducation, réseau de femmes ou groupe médiatique n’est responsable de l’IWD. Cette journée appartient à tous les groupes de tous les horizons.

Qui plus est, certains pays, tels que les États-Unis., le Royaume-Uni et l’Australie, célèbrent également le mois de l’histoire des femmes en mars.

Les progrès sont encourageants, mais il reste beaucoup à faire

Il y a eu certains débouchés depuis quelques dizaines d’années sur le plan de l’encouragement et de la reconnaissance de la contribution des femmes dans le domaine des TI. Il s’agit là de bonnes nouvelles! Le chemin à parcourir demeure cependant important. Par exemple :

• Seulement 38 % des femmes détentrices de diplômes en informatique travaillent actuellement dans le domaine, alors que cette proportion s’élève à 53 % chez les hommes.
• Un maigre 25 % des entreprises émergentes est dirigé par des femmes, et ce, en dépit du fait que les entreprises menées par des femmes ont un rendement trois fois supérieur à ceux des fameuses entreprises S&P 500.
• Les femmes quittent le milieu des technologies 45 % plus que leurs homologues masculins.
• 25 % des femmes qui travaillent dans le secteur des technologies ressentent qu’elles sont traitées différemment en raison de leur genre.

L’égalité, ça rapporte!

Selon une étude, les entreprises (de tous les secteurs) dont les positions de pouvoir sont occupées par des femmes génèrent plus de profits, proposent une expérience client plus satisfaisante et sont plus socialement responsables que celles dirigées par des hommes. De plus, un rapport du McKinsey Global Institute a révélé que le soutien de l’égalité hommes-femmes sur le marché du travail pourrait ajouter 12 trillions de dollars au PIB des Américains.

Célébrer les femmes en TI : le passé, le présent et l’avenir

Nous sommes fiers de souligner l’importance de ces femmes extraordinaires qui ont contribué à transformer le passé et le présent du domaine des TI, en plus de celles qui joueront un rôle déterminant dans les années à venir.

Les pionnières des TI par le passé

Ada Lovelace, une mathématicienne du XIXe siècle, est l’inventrice des sciences numériques. Elle est également considérée comme la première programmeuse informatique de l’histoire.

La mathématicienne Jean Bartik fait partie des premières programmeuses à développer et à exécuter des programmes sur l’ENIAC (Electronic Numerical Integrator and Computer), le premier ordinateur électronique tout usage.

La contre-amirale de la marine américaine, Mme Grace Hopper, a inventé de nombreux appareils et techniques dans les années 40 et 50, parmi lesquels : le compilateur, l’optimisation du code, la traduction des formules, les sous-programmes, les chargeurs-relieurs et la manipulation symbiotique. Elle est reconnue pour avoir jeté les bases de l’informatique moderne. Et ce n’est pas tout : Grace Hopper a également joué un rôle important dans le développement de COBOL.

Reshma Saujani est la fondatrice et ex-PDG (désormais présidente) de Girls Who Code. Cette organisation à but non lucratif a pour mission d’augmenter le nombre de femmes travaillant dans les sciences informatiques et de favoriser la parité hommes-femmes dans le domaine des TI. Aujourd’hui, les anciennes étudiantes de Girls Who Code décrochent sept fois plus de diplômes en sciences informatiques que la moyenne nationale américaine. L’organisation a annoncé récemment qu’elle poursuit encore son objectif d’éliminer complètement, d’ici 2023, la disparité hommes-femmes en ce qui a trait aux emplois de premier échelon dans le domaine des TI.

Fei-Fei Li est l’informaticienne à l’origine d’ImageNet, la base de données qui a permis l’avancée rapide de la vision par ordinateur dans les années 2010. En 2017, Li a co-fondé AI4ALL, une organisation à but non lucratif qui a pour mission de renforcer la diversité et l’inclusion dans le domaine de l’intelligence artificielle. En 2020, elle est devenue membre de la National Academy of Engineering (NAE) en raison de ses contributions substantielles à la conception de bases de connaissances portant sur l’apprentissage machine et sur la compréhension de la vision par ordinateur.

Corinne Vigreux est la co-fondatrice de TomTom (début des années 90), désormais l’une des plus importantes entreprises de systèmes de positionnement par satellites au monde. Elle a également créé CODAM, une institution d’enseignement supérieur gratuite à Amsterdam, aux Pays-Bas. Cette école suit la méthode d’apprentissage pair à pair pour enseigner le codage et favoriser les talents de la nouvelle génération d’informaticiens.

Betelhem Dessie est cheffe de file en matière d’entrepreneuriat et d’initiation aux technologies pour la jeunesse éthiopienne. Son projet, iCog- Anyone Can Code, a enseigné le codage à plus de 20 000 enfants. Âgée de 24 ans seulement, elle est une visionnaire des TI dont il serait judicieux de suivre les progrès dans les prochaines années.

Gitanjali Rao est une inventrice, auteur, et conférencière célèbre dans le monde entier en tant qu’ambassadrice pour les disciplines STIM. Son invention, un outil de détection de la contamination par le plomb, lui a valu un prix de l’EPA (United States Environmental Protection Agency). Elle a également créé un outil de modification génétique qui facilite le diagnostic précoce de la dépendance aux opioïdes sur ordonnance. Elle est la fondatrice de Kindly, un service luttant contre l’intimidation en ligne à l’aide de l’IA et du traitement des langues naturelles, en plus d’avoir écrit le livre A Young Innovator’s Guide to STEM. Petit détail intéressant : Gitanjali n’a que 17 ans!

Isa-Aimée von Campe et Marie Sophie Enzberge — les deux dans la vingtaine — sont les co-fondatrices de DiGIRLab, un laboratoire d’apprentissage numérique de renommée mondiale qui rend possibles des ateliers sur les TI pour les jeunes femmes entre 12 et 21 ans. DiGIRLab s’est vu décerner un prix au festival European Young Innovators en 2022 par l’organisation Word Summit Awards.

Nous vous invitons à consulter le site Web de l’IWD et y découvrir des suggestions et des ressources pour que votre entreprise fasse partie de la solution #EmbraceEquity.